Augmentez votre apport

L’apport a longtemps été considéré comme un véritable sésame pour devenir propriétaire ; dans les années 80 et 90, il était obligatoire d’apporter 10% voir 15% du prix d’acquisition d’un bien pour espérer emprunter.
 
L’apport a longtemps été considéré comme un véritable sésame pour devenir propriétaire. Dans les années 80 et 90, il était obligatoire d’apporter 10% voir 15% du prix d’acquisition d’un bien pour espérer emprunter…

 

Les banques ont assoupli leur politique de crédit ; il est ainsi possible d’emprunter sans apport auprès de certaines banques mais en considérant que vous disposez d’une capacité d’épargne ou déjà acquise.

Anticipez!

Anticipez votre projet immobilier autant que possible en épargnant régulièrement. Cet effort volontaire constituera un point très positif pour le banquier. Sachez qu’il existe certains produits d’épargne bancaire, comme le Plan d’Epargne Logement (PEL), qui vous impose un versement mensuel.

Présenter un projet avec un apport est donc très favorable, reste à savoir quel montant suffira à la banque. Pour cela, il faut bien comprendre pourquoi la banque réclame un apport.
Lorsque vous vous engagez dans un projet d’acquisition, vous devez payer certains frais incompressibles : ce sont les frais de notaire, de garantie, et de dossier. Ils représentent en moyenne 10% du prix de votre acquisition.

 

Si la banque vous prête 100% du prix d’acquisition, elle sait qu’en cas de difficulté financière, vous pourrez vendre votre bien et rembourser le crédit.
Si la banque vous prête 100% du prix d’acquisition plus les frais (soit un financement à 110%), alors la valeur de la maison ne suffira pas en cas de difficulté.

 

Au-delà de la preuve d’engagement que représente cet apport dans le projet, c’est la valeur de la garantie qui est importante ici.

De nombreuses banques accordent des taux bas aux clients ayant de l’apport, c’est un excellent moyen pour négocier des conditions performantes.

L’épargne que vous utiliserez pour votre projet peut tout à fait provenir d’un don (ou prêt) familial. C’est trop souvent une solution utilisée en dernier recours; n’hésitez pas à impliquer vos proches dans votre projet.

Autant l’apport est un véritable atout pour l’acquisition d’une résidence principale, autant il est pratiquement déconseillé pour la réalisation d’un investissement locatif pour des raisons fiscales.